octobre 16, 2018

Slow Fox / Fox Trot

Direction un tout autre univers avec le Slow Fox Trot. Située dans un univers jazz, elle demande elle aussi une grande technique. Avec 4 temps et un tempo de 28 à 30 mesures, cette danse serait la plus difficile de la catégories des standards selon les connaisseurs.

Le slow fox est l’appellation générale du foxtrot répandue en France et en Allemagne.

Le slow fox apparut en France en 1917 à la fin de Première Guerre mondiale, lorsque les boys du corps expéditionnaire américain vinrent combattre en Europe l’armée impériale allemande aux côtés des Alliés. Aux États-Unis, elle était connue depuis quelques années et, comme pour de nombreuses autres danses, elle prit naissance parmi la population noire de Harlem à New York.

Ses influences, à l’origine, furent paradoxalement le negro spiritual, le one step et le ragtime. Plus tard, les Blancs prirent la relève et l’allure générale s’assagit alors que les rythmes qui, au départ, étaient assez lents, s’accélérèrent.

Dans les années 1920, les orchestres jouaient jusqu’à 180 battements métronomes et, pour des tempos aussi différents, une seule et unique danse ne suffisait pas. Il y eut d’une part le quick foxtrot (qui devint plus tard le quickstep) et, d’autre part, le foxtrot.

Ce sont les professeurs et danseurs anglais qui allaient, au fil du temps, enrichir cette danse et lui donner finalement sa structure actuelle. Les pas les plus importants du slow fox sont « les 3 pas », le « chassé » et surtout « la plume » qui caractérise certainement le plus cette danse. Ce dernier pas ne fit toutefois son apparition qu’au Championnat du monde de danses de salon de 1922 à Londres.